1ere étape : HENDAYE - LA PIERRE SAINT MARTIN (12 participants)

 


- Lundi 4 Aout 1997 - HENDAYE - OLHETTE - 6 heures de marche

 

Une gariotte Basque

Le Casino d'Hendaye est notre point de départ il est 8 h, nous longeons la baie de Chingoudy, sous un temps brumeux et maussade nous atteignons le col d'Osin (374 m), puis suivons les sentiers des Pottoks jusqu'au col des poiriers (316m). Découverte de la Bidassoa qui coule sur notre droite. Nous arrivons au col des Joncs (419m) puis les flancs du Mandalé avant d'accéder au ventas d'Ibardin pour quelques achats et un rafraichissement bien mérité. La reprise fut terrible, un jolie casse pattes nous attendait, les toxines ne résistent pas dans la montée. Nous voila arrivé proche des ventas d'Inzola, pas trop le temps de s'arrêter la pluie menace. Enfin il est 16h17 c'est l'arrivée au gite d'Olhette après 6 heures de marche réelle , pour une première journée cela suffit amplement. Quelques étirements et quelques massages s'imposent, il est impératif d'entretenir son corps pour les prochaines étapes.

Instant de repos au col d'Osin (374m)

  NOTRE AVIS: Jolie petite étape pour démarrer, assez difficile, dénivellé moyen sans difficulté, si le temps le permet on passe une bonne journée de marche , à la portée de tous , on n'a pas l'impression d'être véritablement rentré dans les Pyréneés.

 

 

- Mardi 5 Aout 1997 - OLHETTE - AINHOA - 7 heures de marche

 

Sare (patrie de Ramuntcho, héros de P.Loti)

Après une nuit très orageuse sous les tentes montées près du gite, le réveil sonne, il est 6h 15, le petit déjeuner pris, les sacs préparés, la journée peut démarrer sous la pluie et le brouillard. L'arrivée aux col des 3 fontaines laisse perplexe l'ensemble du groupe, cela fait une heure que nous marchons et nous sommes déjà trempés. Impossible d'admirer la Rhune(900 m) pourtant si belle par beau temps, il y a trop de brouillard pour s'y aventurer sur les rochers glissants. La descente sur Sare s'avère périlleuse, on se perd même, nous n'avons le salut qu'à un berger du coin qui nous remet sur le droit chemin. On devine le magnifique paysage mais voila que déjà certains souffrent des pieds, un panaris pour l'une, des ampoules pour l'autre. Heureusement la voiture suiveuse permet de soulager certains jusqu'a Ainhoa. Les girolles, les chênes multi-centenaire, les énormes truites d'élévage constituent le paysage jusqu'à Ainhoa, superbe village typique. Et c'est après 7 heures de marche réelle qu'enfin nous retrouvons le superbe gite Rando plume au milieu du cimetière communal.

Maison typique du Pays Basque

  NOTRE AVIS: Belle étape, il faut grimper à la Rhune impérativement, gouter au porto maison si possible et admirer le paysage sensationnel de toute la cote Basque. La visite de Sare s'impose et la découverte d'Ainhoa émerveille. Bref une étape complète de montées et descentes, faire attention quand il pleut.  

- Mercredi 6 Aout 1997 - AINHOA - BIDARRAY

 

Regardez vers le bas, c'est si beau !

Le départ s'effectue en suivant le chemin de croix carrossable montant à la chapelle de l'aubépine(390m) sous une pluie battante et des grondements de tonnerre. Contournement de l'Ereby (583m) qui dévoile une vue splendide puis passage au col des trois croix (510m) mais aucune croix ! pour arriver à la ferme d'Esteben (560m). Rencontre avec des vététistes, l'acces y est favorable pour eux. Le col de veaux près de la frontière (540m) atteint vers 12h30 permet de déjeuner sous un rayon de soleil enfin tandis que plus loin on découvre un dolmen éffondré et des bornes frontières. Il faut emprunter le route de l'Artzamendi sous le brouillard avant de descendre du col de Méhatché avec précautions, le ravin étant impressionnant et dangeureux sous la pluie. Une halte à la grotte du Saint qui sue (lieu de pélerinage aménagé) avant de traverser la rivière Bastan et poursuivre sur 2 km. Un dernier coup de reins est nécessaire pour atteindre Bidarray après 7 h de marche ou il n'y a pas de gîte et ou le camping municipal est le seul endroit favorable pour y passer la nuit.

La grotte du Saint qui sue avec sa croix

L'église de Bidarray

NOTRE AVIS: Cette étape est très belle par beau temps au milieu des fougères, le dénivelé n'y est pas excessif malgré la bonne journée de marche. Un arret à la grotte du Saint qui sue et de sa croix s'impose. A Bidarray la possibilité d'un restaurant espagnol redonne des forces surtout si le menu choisi est constitué de piperade de salades paysanne ou entrecotes grillées devant un feu de cheminée.  

- Jeudi 7 Aout 1997 - BIDARRAY - SAINT ETIENNE DE BAIGORRY

 

La fameuse crête herbeuse

Les crêtes d'Iparla, fantastique !

Départ du camping de Bidarray vers les crêtes d'Iparla. Du gîte Menditarrena (145m) nous nous élevons vers le col de Pagalepoa ou nous apercevons le trajet de la veille. A 800m, une crête herbeuse (rebord du plateau légèrement incliné vers l'ouest) présente des abrupts spectaculaires à l'est. Du pic d'Iparla à 1046m la vue est splendide avant d'arriver au col d'Harrieta (808m) ou après 3h 30 de marche la faim commence à faire sentir, c'est l'occasion et l'endroit rêvé pour le casse croûte mérité. La descente peut s'effectuer par une variante au GR10 pour s'enfoncer dans les bois ou il n'est pas difficile de trouver des cèpes, girolles et autres trompettes de la mort. On déguste également des mures et des pêches. La descente permet des rencontres tant les crêtes sont visitées compte tenu des superbes paysages offerts. On découvre Saint Etienne de Baigorry et son gîte Mendy. Une bonne douche et des étirements pour une journée tranquille sous le soleil d'une durée de 7 h environ avec 4h45mn de marche effective.

Même pas peur les moutons !

  NOTRE AVIS: Magnifique étape, les crêtes d'Iparla sont le point d'orgue de cette journée ou la vue y est exceptionnelle pour arriver sur Saint Etienne de Baigorry, son fronton, ses parties de chistéra à découvrir apaisent les quelques souffrances de la journée.  

- Vendredi 8 Aout 1997 - SAINT ETIENNE DE BAIGORRY-SAINT JEAN PIED DE PORT

 

Tout monde le sur pont !

Après la traversée de la ville, nous suivons un chemin de terre et montons pensant 2 h. Nous traversons les villages de gurmiette et Anhaux. Nous avons une vue splendide sur les collines du vignoble en terrasses du vin d'Irouleguy. Difficile de trouver un endroit pour déjeuner et c'est aux quatre chemins que nous nous arrêtons pour pique niquer vers 12h30. Après un bon moment de repos, nous reprenons notre périple, qui nous oblige à suivre une route goudronée surchauffée pendant 2 h pour arriver à Saint jean Pied de Port vers 15H après 4h de marche effective. Installation au camping municipal avant d'aller voir une partie de grand chistera et une visite de la ville..

Enfin la descente, bonjour les genoux.

  NOTRE AVIS: On peut presque considérer cette journée comme de repos. La fin est peu intéressante, les pieds chauffent sous le goudron fondu par temps de grande chaleur. La visite de Saint Jean Pied de Port est impérative, il faut profiter des festivités si possible et visiter cette très jolie ville très fréquentée l'été.

 


- Samedi 9 Aout 1997 - SAINT JEAN PIED DE PORT - ESTERENCUBY

 

Ca fait du bien sous cette chaleur!

Le départ de Saint Jean Pied de Port pour le GR10 n'est pas si évident que cela. Après quelques hésitations, nous voila contournant les remparts via caro et le massif Handiamondy ou il est possible de prendre le temps de déjeuner sous des superbes frênes près d'une cabane de bergers. L'arrivée sur Esterençuby est magnifique, il est possible de se délasser les pieds dans l'Esterenguybel, affluent de la nive de béhérobie. Après un rafraichissement à la ferme "Etchegoyen", le chemin s'effectue sur la route avant de repartir sur Saint Jean Pied de Port suite à un incident technique de la voiture suiveuse. Ce contretemps aura duré 2 jours de repos mis à profit pour se refaire une santé et profiter des festivités basques àSaint Jean Pied de Port.

Esterencuby.

Toujours monter !

NOTRE AVIS: C'est une journée tranquille, hélas perturbée par un incident technique qui a eut pour effets de faire découvrir le festival de force basque et les parties souvent spectaculaires de pelote basque.  

 

 


- Dimanche 10 Aout 1997 - SAINT JEAN PIED DE PORT

Journée de repos au camping à Saint Jean Pied de Port au programme: visites, petites marches, magasins, dégustation et resto.  

Le lever de charette, qui tiendra la plus..

NOTRE AVIS:Une journée de repos est nécessaire , c'était ici le lieu idéal même si celle-ci était forcée. A découvrir absolument les jeux de forces basques , très attractifs et impressionants.  

- Lundi 11 Aout 1997 - SAINT JEAN PIED DE PORT

  Deuxième journée de repos toujours à Saint Jean Pied de Port en attendant la réparation du vehicule d'assistance, sans quoi la traversée pour cette 1ere étape est impossible. Chacun arrive à s'occuper, nettoyage, ravitaillement,études pour les prochaines étapes, ballades et découvertes du pays basque..

  NOTRE AVIS:Cette deuxième journée de repos est inutile compte tenu du chemin à faire, les organismes sont reposés, il vaut mieux éviter d'en faire deux jours de suite.

"Soka tira" au pays des hommes forts


- Mardi 12 Aout 1997 - LOGIBAR - SAINT ENGRACE

 

La fantastique passerelle d'Holtzarté.

Puisque les réservations sont déjà faites, remettons à plus tard les étapes non réalisés et continuons comme convenu. Le départ du gite de Logibar s'effectue à 7 heures, ce matin il fait frais mais agréable car la journée risque d'être chaude. A 7h 45 la passerelle d'Holztarté est atteinte, c'est particulièrement impressionant, 250m de vide sous nos pieds, les appareils photo crépitent. Puis c'est la montée vers les gorges d'Olhadubi et direction le cayollar d'Ardaklatcho avec une bonne grimpette jusqu'au sommet de l'Iguelou (1383m). La descente sur Saint Engrace s'effectue en longeant les gorges de Kakoueta que l'on devine sûrement splendides à travers un chemin de terre pas très agréable. Après la traversée d'un sous bois ou il y fait curieusement sombre c'est l'arrivée après 8 h de marche sur Saint Engrace ou il faut encore fouler du bitume fondant pendant 2 ou 3 km sous la chaleur. L'accueil au gite est exceptionnelle et la visite de Saint Engrace dernier village basque très agréable.

L'église de Saint Engrace et le GR10.

Dessous, 250m de vide, ouf !

NOTRE AVIS:Somptueuse étape, la passerelle restera dans les mémoires longtemps, certaines parties peuvent être délicates sur les pierres, mais la journée pourtant longue et difficile (1000m de dénivelé) délivre des paysages magnifiques ce sont les derniers mètres dans cette région le pays basque que l'on quitte émerveillés..  

- Mercredi 13 Aout 1997 - SAINT ENGRACE - ARETE LA PIERRE SAINT MARTIN

Les superbes chevaux des pyrénées.

Le départ de Saint Engrace s'effectue à 8h30 après un copieux petit déjeuner. Une légère hésitation pour trouver le GR10 et nous voila rapidement sur le sentier ou la transpiration est d'actualité après quelques minutes de marche seulement à travers le bois de lèches constitués essentiellement de magnifiques hêtres multi centenaires. La montée est rude dans cette brèche sur un sentier pierreux à l'ombre ou il faut sans cesse enjamber et être en équilibre. Enfin c'est la sortie vers les pâturages vers 10h30 mais cela continue à monter malgré le soleil réchauffant. le casse croûte s'effectue à 12h30 après avoir effectuer l'essentiel de la journée. Il nous suffit de redescendre en passant près du col de la Pierre Saint Martin et non loin du fameux gouffre mondialement connu. La descente sur le refuge est agréable et on découvre la station de ski repère de nombreux spéléologues. Le refuge est agréable, son patron a du caractère de l'expérience et mérite d'être connu.

Un père et sa fille.

Le refuge de la Pierre Saint Martin

NOTRE AVIS:On quitte le Pays basque avec regret tant l'accueil était agréable et on découvre le béarn au sommets plus élevés, on a l'impression d'attaquer le plat de résitance. A voir les superbes chevaux des pyrénées avant un éventuel brouillard souvent rapide qui peut cacher un superbe coucher de soleil.  

- jeudi 14 Aout 1997 - LA MONTEE DU PIC D'ANIE

Le désert minéral du pic d'Anie, splendide !

Cette dernière journée de la 1ere étape est uniquement consacrée à l'ascension du Pic d'Anie à 2504m d'altitude. De loin le pic est impressionant et on a tendance à se dire que jamais on y arrivera. Et pourtant! on démarre à 7h20, il faut suivre le GR10 jusqu'à la première ferme, on peut même apercevoir le berger rassembler ses nombreux moutons. Ensuite on bifurque pour choisir un des deux sentiers proposés, celui par le lapiaz et son désert minéral est incrcoyable (le plus beau d'Europe) 2h30 de marche avant d'arriver au pied du pic; le plus dur reste à faire. La montée est raide, très raide par moment même, les mollets chauffent, l'altimètre commence à s'affoler, il faut monter à son rythme, écouter son coeur, serrer les dents par moment et se dire que les efforts vont bientôt payer. C'est la cas après 1h d'ascension environ pour arriver sur une petite plate forme avec souvent beaucoup de monde l'été d'ou on peut admirer un panorama exceptionnel, ça valait toutes les souffrances. Le ciel dégagé permet une vue à 360 degrés inoubliable, on apercoit même le refuge tout petit, c'est l'occasion de photos historiques.
  NOTRE AVIS: Il ne faut pas hésiter à se lancer dans cette ascension peu dangereuse, le paysage est splendide et unique. On tombe sous le charme et on a qu'une envie c'est de continuer un seconde étape pour encore plus découvrir et encore plus aimer les "Pyrénées".

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