2ième étape : LA PIERRE SAINT MARTIN - GAVARNIE (11 participants)

 


- Lundi 3 Août 1998 - LA PIERRE SAINT MARTIN - LESCUN - 6 heures de marche

 

Le sympathique refuge Jeandel est le point de départ de cette 2ième année. La région propice au brouillard et au crachin ne fait pas exception ce jour là. Les conseils avisés de professionnels nous dissuadent d'entamer la rando dans le brouillard d'autant plus que le tracé s'avère périlleux au travers d'un pierrier glissant oû il est difficile de retrouver son chemin. On ne verra pas cette fois la descente du rocher de l'Osque par le pas de l'Osque(1922m) et le pas del'Azuns (1873m). Les mauvaises conditions atmosphériques nous obligent à rallier directement Lescun par la route laissant à plus tard le soin d'effectuer le rattrapage de l'étape. Arrivé à Lescun on décide de marcher un peu direction le refuge de Laberouat (1459m). Sous la pluie la montée s'effectue lentement, le test est excellent pour les effets de pluie et chaussures. Entre deux éclaircies on peut apercevoir le petit Billare (2238m) et le Billare (2309m). Même si la journée fut courte, elle nous donna un aperçu non négligeable de que qu'elle aurait pu être par beau temps.

NOTRE AVIS: L'étape est spéciale, on traverse divers paysages ou il convient de ne pas s'aventurer par temps de brouillard tellement l'endroit est hostile à cette altitude. La deuxième partie de l'étape est plus conforme aux paysages béarnais, sous bois et champs de fougères. Aucune chance toutefois de croiser l'ours et c'est tant mieux.

 


 

- Mardi 4 Août 1998 - LESCUN - ETSAUT - 7 heures de marche

 

Le soleil a très vite refait son apparition, c'est tant mieux car les affaires avaient eu le temps de sécher devant un grand feu de cheminée. La journée débute par une légère descente pour passer sur le pont du malin au dessus du gave de Lescun. Puis c'est la montée nous laissant admirer un panorama sur la ballade de la veille entre Lescun et Laberrouat. Le col est atteint peu avant midi à 1601m, nous venions d'effectuer près de 600m de dénivellé et le pique nique s'annoncait salvateur pour certains. La vue y est splendide dans la vallée du pic du midi d'Ossau majestueux si caractéristique avec sa faille (2884m). La descente vers Etsaut nous laisse admirer faune et flore, des vautours attentifs à la moindre faiblesse, des champs de fougères habités de mouches et autres insectes sont les principales attraction de cette après midi sans oublier les petits torrents traversés permettant de refroidir les menisques déjà solicités. Les derniers mètres sont anecdotiques, le tracé du GR10 traverse un champ d'orties comme pour nous rappeler que les pyrénées ne sont pas une partie de plaisir mais qu'en toute occasion il est bon de respecter la nature de s'y accomoder le tout dans la bonne humeur.

NOTRE AVIS: Cette étape peut s'apparenter à une étape de transition avant d'attaquer le gros morceau. Aussi les premières montées donnent le ton sur les prochaines étapes. Cest la découverte du pic du midi d'Ossau un des plus beau pic des pyrénées. L'arrivée sur Etsaut peut surprendre lors du passage d'un champ d'orties que les traceurs du GR10 ont surement préparés avec le sourire et une petite arrière pensée.

 


 

- Mercredi 5 Août 1998 - ETSAUT - REFUGE D'AYOUS

 

Le départ s'effectue à 8h45 à l'altitude 590m, on espérait la journée belle vu le ciel bleu, d'entrée une bonne petite grimpette pour l'echauffement de mollets. Avant d'attaquer le chemin de la mature, nous constatons en contrebas le joli fort du portalet (lieu de séjour du maréchal Pétain). La montée le long du chemin de la mature est extraordianire, nous voici sur un lieu historique et pas naturel, ce chemin creusé sur les flancs d'une falaise abrupt nous laisse sans voix. Colbert avait ordonné la fabrication de cette voie afin de rapatrier des troncs d'arbres de la montagne pour la fabrication de mâts pour voiliers. Il fallait être prudent, ne point s'approcher du bord tellement le vide etait impressionant. La montée est douce et régulière pour atteindre le col d'Ayous à 2180m qui nous laisse enfin découvrir le majestueux pic du Midi d'Ossau. De nombreux vautours nous scrutaient espérant une défaillance, elles avaient repérer le cadavre d'une jument décédée accidentellement et atendaient en fait de la tranquilité pour passer à table. Il ne restait plus beaucoup de chemin pour accéder au refuge d'Ayous juste uen petite descente dans difficulté mais que le paysage était beau ! A 1982 m d'altitude le refuge prés d'un superbe lac était agréable, le reflet du Pic du Midi d'Ossau sur le lac donnait en soirée une impression surréaliste.

NOTRE AVIS: Cette étape est absolument splendide, une des plus belle des pyrénées, le chemin de la mature est à découvrir toute affaire cessante. L'approche du Pic du Midi d'Ossau se fait intense, on hate de découvrir ce fabuleux site d'Ayous, on a même envie de rester au sommet du col d'ayous un bon moment pour comtempler le paysage. Surtout ne pas oublier l'appareil photo, vous risqueriez de le regretter.

 


- Jeudi 6 Août 1998 - REFUGE D'AYOUS - REFUGE DE POMBIE

 

Et puisque il faut bien décoller, allons voir le Pic du Midi d'Ossau de l'autre coté. Quelle chance le temps est magnifique pas un seul nuage, le sentier longe des petits lacs agréables. Puis c'est la descente vesr la cabane du cap de pount à 1650 m avant de remonter pour attérrir au bor du magnifique lac de Peyreget ou il est temps de pique niquer. Toujours en vue du Pic du Midi d'Ossau, celui ci nous laisse le découvrir sus tous ses angles, il parait désormais plus accessible. Qu'il est bon de flaner au bord du lac au milieu de chevaux, la vue vers le chemin à empreinter est splendide . La montée pour atteindre le col à franchir est difficile mais régulière, 2230 m sont à franchir pour découvrir la vallée de Pombie, son lac, son refuge. Comme la veille il faut descendre pour mériter son casse croute, la chaleur est caniculaire, certains même ne peuvent s'empêcher de tremper les pieds dans le lac de Pombie voire même de se baigner malgré la fraicheur de l'eau. Le pic du Midi d'Ossau est toujours là majestueux, serein et splendide, on le découvre de l'autre coté, celui ou les amateurs de d'escalade peuvent s'en donner à coeur joie. L'accueil au refuge est exceptionnelle, le patron est unique, il n'est pas du genre à débuter dans le métier. Le soir est le moment pour se détendre et regarder les exploits de courageux espagnols essayant d'escalader le Pic, c'est aussi le lieu de rencontre insolite, tel ce charmant couple béarnais avec leur fromage de bebis et son "beth ceu de Pau" qui restera longtemps dans nos mémoires.

NOTRE AVIS: Magnifique étape, comme la veille on se s'ennuie pas tellement les paysages parcourus sont sublimes, montées, descentes, lacs, sentiers caillouteux, vallées, l'accés au refuge est agréable, outre l'aspect de la traversée, cette étape est à découvrir au plus vite, elle ne vous laissera pas indifférente, le refuge est simple mais ô combien agréable, attention il vaut mieux réserver longtemps à l'avance.

 


 

- Vendredi 7 Août 1998 - REFUGE DE POMBIE - REFUGE D'ARREMOULIT

 

Il faut partir tôt à 7h30 à 2031m sous le soleil, attention de nombreux izards peuvent être vus non loin, souvent ils broutent tranquillement. On attaque par une grande descente non-stop sauf pour une pause photo et puis une longue montée interminable , c'est incroyable, on croit en voir le bout, et puis cela monte, monte encore. Il faut descendre à travers bois pour rallier fabrèges ou plusieurs personnes nous rejoint. Un peu de repos s'impose, notre objectif étant d'aller sur Arrémoulit, on decide compte tenu des circonstances de prendre les oeufs à la sation de ski d'Artouste, puis de prendre lefameux petit train d'Artouste qui nous dépose au barrage du lac d'Artouste à 1997m non sans avoir découvert un paysage fantastique unique que seul par le train on peut découvrir. Après un casse croute au barrage , il est temps de rejoindre le refuge d'Arrémoulit, il reste 270 m de dénivellé magnifique. la découverte du refuge nous laisse sans voix tellement celui ci est typique de ces refuges montagnard, près d'un lac ou l'eau est particulièrement froide mais tonifiante. Comme d'habitude on est séduit par l'accueil, le refuge est super, on y mange comme des rois et l'ambiance toujours au rendez, il faut dire que on y est pour quelque chose.

 

NOTRE AVIS: Voici une superbe étape, il faut absulement prendre le petit train d'Artouste, pour une fois laissez de coté votre rando, vous allez admirer ce qu'il ya de plus beau en montagne. Le refuge d'Arrémoulit est un lieu unique, on a pas envie de le quitter, tellement on y est bien devant un paysage exceptionnel et le mot et faible.

 


 

- Samedi 8 Août 1998 - REFUGE D'ARREMOULIT - REFUGE DE RESPUMOSO

 

Nous avions décidé de faire un tour par l'Espagne, nos devions retrouvé le fuge de Respoumoso. D'entrée il faut gravir un pierrier ou les pieds chauffent très vite, on atteint le col d'Arrémoulit à 2448 au bout d'une heure de marche ou il faut impérativement s'hydrater vu la chaleur déjà élevé. on rejoint l'Espagne, c'est la plongée vers les lacs d'Arriel à 2200 m, la descente est vertigineuse dans la pierre.Il est agréable de longer ces lacs magnifiques et ces torrents ou on en profite pour se rafaichir. c'est vrai le marquage laisse à désirer, après quelques hésitations, on retrouve très vite le bon chemin pour enfin arriver au refuge de Respoumoso. Bins sur comparé avec celui de la veille, rien à voir, cet un refuge Espagnol, une usine, beaucoup de monde, un self service comme cantine.

NOTRE AVIS: Les lacs d'Arriel sont magnifiques, le coté Espagnol est plutot aride . Encore une belle journée, cela vaut la peine de faire ce détour, malgré le refuge industriel plein à craquer ou l'ambiance n' a rien à voir avec les autres soirées.

 


 

- Dimanche 9 Août 1998 - REFUGE DE RESPUMOSO - REFUGE WALLON

 

Nous avions depuis la veille quitter exceptionnellement le GR10 et emprunter le HRP, les paysages traversés nous ont donné raison, nous avions fait le bon choix. Nous etions toujours en Espagne en direction du col de la Fache en suivant un ruisseau peu alimenté. La montée vers le col est difficile, marcher sur des pierres enormes ou il est pas évident de trouver son chemin. La chaleur accablante qui s'abbat ^permet l'écoulement d'un torrent de sueurs tellement l'effort conssenti est rude. Malgré la chaleur, nous avons l'occasion de traverser un magnifique névé, il faut faire tres attention, il est difficile d'en estimer la stabilité, mais sur les trcaes et avec un minimum de prudence. Arrivée au col 2664 m, la vue y est magnifique, pour les plus courageux il reste la montée de la Grande Fache et se faire un petit 3005 m. Il faut redescendre pour rallier le refuge de Wallon en contre bas que l'on n'aperçoit pas encore, mais que la vallée est belle sous le soleil. L'arrivée au refuge de Wallon est tres jolie proche d'un joli ruisseau ou il fait bon de tremper les pieds avant la soirée au refuge à l'accueil plutot sympa.

NOTRE AVIS:EEncore une étape magnifique mais assez difficile surtout le matin, la montée du col de la Fache coté Espagne n'est pas gagné d'avance mieux vaut avoir des bonnes chaussures et des pieds en bon état car le sentier est tres caillouteux et tres pénible. Le paysage vaut tout de même le détour, le refuge de Wallon est tre sympa et son gérant adorable.

 

 


- Lundi 10 Août 1998 - REFUGE WALLON

 

repos Cette journée fut une journée de repos après des etapes difficiles mais o combien passionantes. L'endroit est propice au repos, au soulagement , les pieds doivent etres soignés, c'est aussi l'occasion de faire des photos , d'approcher des marmottes et Izards, de passé quelques moments de détente.
  NOTRE AVIS:Cette petite journée de repos n'est pas négligeable, elle permet de se refaire une santé avant la suite dans un endroit tres agréable non loin du pont d'Espagne. Endroit à découvrir absolument.

 


- Mardi 11 Août 1998 - REFUGE WALLON - REFUGE DE BAYSSELANCE

 

Il faut démarrer tot aujourd'hui, après avoir eu le temps d'étudier le parcours la veille, on savait que l'étape serait longue. A 6h45 c'est le départ du refuge à 1865 m, premier objectif atteindre le col d'Arratille 2528 m, depuis Wallon nous avons retrouvé le GR10, il est plus facile de se repérer avec les marques rouges et blanches. Souvent des panneaux jonchent le sentier GR, ils permettent de gérer le temps de marche par rapport aux distances. au lieu de redescendre derriere le col d'Arratille pour remonter en face, on reste sur la courbe de niveau 2450 m, avant d'attaquer le col des Mulets 2591 m . La descente vers le refuge des Oulettes de Gaube est splendide, on débouche sur une vue panoramique du glacier du petit Vignemale et du glacier des Oulettes qui nous laisse sans voix. Apres un pique nique rapide au milieu de marmottes, nous voivi à noveau en piste, pendant q'un hélico nous survole, comme pour nous rappeler que la montagne est belle mais peut être dangeureuse. Il reste encore un col à franchir à 2734m avant la descente sur Baycelance qui se situe à une altitude record de 2651 m. le refuge est sympa, sa refection actuellement en cours va permettre aux nombreux randonneurs de découvrir ce magnifique endroit.

NOTRE AVIS :Voila encore une étape fantastique, longue certes tres longue même, il faut etre un peu en condition , car les montées sont delicates et pas évidentes, on peut la couper en deux avec arrêt au refuge des Oulettes, mais cela fait un peu juste, mieux vaut demarrer tres tot.

 


- Mercredi 12 Août 1998 - REFUGE DE BAYSSELANCE- GAVARNIE

 

C'est déjà la dernière étape de la seconde saison, on est un peu triste car c'est dejà fini, aussi il nous reste à découvrir Gavarnie. La dernière étape se fait tout en descente tellement le refuge est haut. Toujours en vue le glacier du grand Vignemale, puis c'est la traversée de névés toujours impressionante. Aujourd'hui l'étape est courte, personne ne parle, la tête encore dans les précedentes étapes et les moments de plaisir ensemble. Puis c'est l'arrivée au grange de Holle à Gavarnie ou l'on retrouve après 10 jours de marche, la "civilisation ", les voitures, le bruit, etc.... Ce fut l'occasion d'une grande fête ce soir là pour célébrer la fin de la deuxième année de notre traversée et pour se donner rendez vous pour la troisième année.

NOTRE AVIS: l'arrivée sur Gavarnie choque à premire vue après 10 jours en montagne loin du brouhaha de la civilisation, beaucoup de monde car le lieu est magique avec son cirque , sa cascade unique, il faut visiter la région à tout prix, mais pas en été, c'est l'enfer. Cette étape donne envie de continuer un troisième fois pour encore plus découvrir et encore plus aimer les "Pyrénées".

 

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