4ième étape : PLA DE LALAU - MERENS
- Lundi 31 juillet 2000 - PLA DE LALAU - REFUGE D'ESTAGNOUS -
La montée vers Estagnous |
Il était 6
heures 30 on était heureux de se lever enfin, la tente cétait
notre truc Petit déjeuner sur l'herbe pris, tentes pliées
, nous voilà déjà au Pla de Lalau, après avoir ranger
le voitures les, les montagnards se chaussèrent. Le départ
seffectua à laltitude de 850 m, il faisait
beau et cétait parti pour 12 jours de marche
. Une demi heure et il faisait déjà chaud pour
certains, il fallait 1h 30 pour atteindre la jolie
cascade de Nerech (1477m) et son joli pont, le coin est
sublime, la cascade bruyante , la montée vers
le refuge de Caussis (1859m) est assez longue , le chemin
passe au dessus de la cascade, la pente douce par moment
permet quelques temps de récupérations, on devine les
premiers contre fort du Vallier encore non visible. Arrivé
à Caussis cétait l'heure du casse croûte ,
certains en profitait pour souffler, et se détendre les
jambes , les sacs étaient lourds et pesait au moins une
tonne pour certaines, elles avaient de quoi tenir une
guerre. Les taons aussi cassaient la graine au menu,
farci de mollets et de cuisses aux belles herbes de
Provence.- Oh fan toutes ces bestioles qui me bouffent ,
cest pas possible ! sécria une d'entre
nous. Après un superbe détour par létang rond en
longeant le petit ruisseau de Riberol, nous revoilà sur
le chemin dEstagnous. 45 minutes de calvaire sur
une pente abrupte, les premiers arrivèrent en sueur. Le
refuge était superbe, perché à 2240m au pied du
seigneur Vallier dominant létang rond et létang
long, nous nétions pas les seuls à découvrir ce
paysage de rêve. On profita dun moment dinattention pour pister les nombreux isards visible à il nu .La journée se termina autour dune bonne soupe méritée avant les débuts du tour de chants. Après quelques photos dun magnifique coucher du soleil la fatigue nous gagna, il était temps de nous reposer après ces 1400m de dénivelé. |
Cabanne de caussis |
NOTRE AVIS: L'étape n'est pas la plus longue , mais pour la 1ere journée de la saison elle était suffisante, le parcours est sensationnel, les paysages ariegois resteront gravé longtemps, il faut quand même monter pour arriver au refuge, la soupe se mérite et admirer le coucher du soleil laisse rêveur devant la splendeur du Vallier que tout le monde admire et respecte avec l'idée d'y aller le lendemain. La vue des Izards au loin laisse présager de belles journées encore. |
- Mardi 1er Août 2000 - REFUGE D'ESTAGNOUS - CABANNE DE AULA
La montée du Valier Cabanne de Aula |
Le sommeil fut
laborieux à cause de l'altitude et des efforts du
premier jour, après un copieux petit déjeuner qui en
disait long sur la journée à venir, et après que le
responsable du refuge nous ait annoncé des orages pour
la soirée, le groupe se mit en marche direction le Mont
Vallier sous un ciel dégagé et une température plutôt
douce. Attentifs au moindre faits et gestes, des isards
nous regardaient gravir le col de Faustin, la pente était
régulière nous laissant admirer un somptueux paysage,
le refuge devint minuscule et le Vallier majestueux au
fur et à mesure de notre progression. Nous arrivâmes enfin vers 9 heures 30 au pied du Vallier à 2697m. Les filles souhaitant garder des forces pour les autres jours préférèrent rester en bas auprès des sacs pendant que les hommes décidèrent dafficher à leurs compteurs les 2839m du Seigneur du Couserans (A ce propos il est dit que tout Ariègeois est tenu un jour ou lautre de gravir au moins une fois dans sa vie ce mont). Au sommet, il y avait la deux croix, lune en granit lautre plus ancienne en fer forgé. Un panorama unique soffrait aux yeux des conquérants, l'étang de Milonga (1959m) au loin puis celui de l'Araucel (1971m), le pic de Trémul (2350m), mais pas un souffle de vent, un magnifique écho se fit entendre à la grande surprise des isards peu habitués à un irrinztina venu dailleurs. Il naura fallu que 10 minutes pour descendre, rejoindre les filles et reprendre les sacs pour un peu descalade par l'échine d'Aue(2737m) avant datteindre le col de Peyre blanc à 2627m ou nous attendait une descente infernale sur un pierrier à 45°, du jamais vu. Les semelles chauffèrent très vite sous le soleil, les cuisses étaient mises à rude épreuve, heureusement après 1 heure et demi de chute libre, midi nous sauvait provisoirement, Le plein de carburant fait, il nous restait à rejoindre la cabane de Aula à 1550m ; après la traversée de quelques névés sans danger, au détour dun ruisseau on aperçut une une marmotte qui filait au coté dun isard probablement malade qui semblait perdu, Ce nétait pas facile de retrouver son chemin dans ce labyrinthe de sentier . Une heure plus tard et ce fut le soulagement pour tous, pieds brûlants, genoux délicats , cuisses dures, jambes flageolantes, chacun souffrait, tellement cette descente avait été difficile, 1290m de dénivelé. Nous nétions pas les seuls dans le secteur, un troupeau de vaches bien grasses, une horde de chevaux et même un âne aussi curieux quune pie et peu farouche semblaient nous attendre à la cabane de Aula.- Après un brin de toilettes dans une salle de bain naturelle, douche pour les hommes et bains pour les femmes, ce fut le moment de se détendre par des étirements. Autour dun feu de camp, chacun prépara son repas, soupes et lyophilisés étaient au menu, nore ami lâne faisait le pitre pour essayer de grignoter un peu. Comme annoncé, le brouillard et la pluie firent leurs apparition, il était temps de se mettre à labri, le troupeau de vaches parti un moment revint vers la cabane comme attiré par lodeur de nos repas.
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Repos le soir |
NOTRE AVIS: Cette partie de la traversée n'est pas inscrite dans le GR10, nous avions préféré l'effectuer pour découvrir le Mont Vallier avec le refuge d'Estagnous, cela évitait un périple de 3 jours pour contourner le massif. Aussi la descente par le col de peyre blanc est terrible à la limite du praticable, (déconseillé) il faut même se tenir sur la paroi avec les mains pour éviter de glisser et heureusement qu'il n'y avait pas de gros névés a traverser. cependant pour les amateurs de sensations fortes et de cuisses dures, c'est idéal. Le paysage est super et la cabane de Aula même abandonnée est une aubaine en cas d'orage. |
- Mercredi 2 Août 2000 - CABANNE DE AULA - ROUZE D'USTOU
au revoir vallier Etang dArreau |
Debout les
gars réveillez vous, il va falloir en mettre un coup,
debout réveillez vous on va au Rouzé dUstou ".
Après une nuit agitée le départ fut donné dans le
brouillard et la bruine, on nous annonça les 19 virages
que nous allions prendre dès la première heure. Le
sentier GR10 était beau et entretenu au milieu de
superbes chevaux de Merens et de champs de myrtilles, le
paysage devait être sublime par beau temps, hélas rien
à faire, le brouillard était trop épais pour
apercevoir la cabane aux mille sons et sa vallée. Il
fallu atteindre 2000m pour être enfin au soleil, une
fantastique mer de nuage recouvrait la vallée laissant
apparaître de temps à autre le mythique Mont Vallier. Très vite au cours de la descente le brouillard refit son apparition, la bruine rafraîchissante au début devint vite ennuyeuse. Quelques campeurs qui avaient passé la nuit près du jolie étang dArreau saluèrent notre passage . Arrivés au col de pause 1563m. la pancarte affichait 2 heures pour Rouzé, après quelques hésitations pour retrouver notre chemin et un peu de cueillettes de myrtilles nous décidions davancer enfin car il ne faisait pas si chaud que cela, la pluie ne cessait guère bien au contraire. Lapproche de midi se faisait sentir dans nos estomacs, encore fallait-il trouver un endroit pour pique-niquer; à lapproche de Faup et après deux tentatives infructueuses, la troisième fut la bonne, une vielle bergerie. Quelques tôles, deux ou trois planches et un vieux bidon suffisaient à confectionner une table et des chaises. Lendroit était spécial pour un déjeuner cela sentait comme un mélange de moisissure, de vieille bique et de laines mouillées, au moins nous étions à labri, cest aussi cela le charme de la rando et de lAriège. Arrivé à Couflens, en quête dune mousse, des ouvriers nous rqporterent quil y avait un bar dans le coin, hélas trop tard il était fermé, il fallait faire 7 km dun coté et 8 de lautre pour satisfaire les papilles. Direction Rouzé après un passage chez une dame et sa chienne Isa, la pancarte indiquait une demi heure. Le gîte était sympa et chauffé et cétait tant mieux pour les chaussettes et les effets trempés, il était tenu par un jeune couple dagriculteurs éleveurs de chèvres. Le repas fut servi, son menu était constitué en grande partie à base de chèvre comme le pâté, le fromage et même le dessert, tant pis pour ce qui naime pas le chèvre . |
Auberge de fortune |
NOTRE AVIS: Etape de transition, ou on quitte le massif du Vallier, létape est sympa, agréable avec de jolies choses a voir, étangs, village, etc . à condition du beau temps. La dernière petite montée vers le gîte de Rouzé est quand même raide , elle parait plus près que les panneaux veuillent bien indiquer. La découverte du fromage de chèvre simpose, il est bon et à emporter. |
- Jeudi 3 Août 1999 - ROUZE D'USTOU - BIDOUS ESCOLAN
Brouillard et pluie |
Même si il
y avait 4 heures 30 de marche au programme; elle pouvait
être considéré comme de transition. Le brouillard navait
toujours pas évacué les lieux, dommage car la vue sur
le Vallier pouvait être splendide daprès la
responsable du gîte. Après un bon petit déjeuner, cétait
parti. Un jolie casse pattes nous était proposé pour atteindre le col de serre du cot à 1546m sous la pluie et le brouillard, une petite barre céréale pour certains, un changement de t-shirt pour d'autres et hop ce fut la magnifique descente sous les bois , On marchait trop vite, il était à peine midi à notre arrivée à Saint Lizier, il y avait un camping avec petite épicerie dans laquelle nous fîmes quelques courses, après un petit pique nique on alla boire un café non loin de la avant de regagner Bidous par la route à 2 km. Apparemment nous étions attendus à Bidous, à 200 m du gîte un superbe chien accouru vers le groupe et bondit manquant de le renverser certains. - Quel magnifique accueil mon chienchien, quil est beau mon toutou marron mais quil est beau . Le gîte était chouette cétait une ancienne école transformé afin daccueillir autant les randonneurs que les particuliers avec enfants non randonneurs. Après une bonne douche et après avoir confié quelques effets au nettoyage, certains sexpliquèrent devant un échiquier tandis que dautres se faisaient les griffes avec un chaton tout mignon . Le patron du gîte également cuisinier aidé de sa femme et de sa progéniture , nous avait concocté un excellent repas. |
Petite mousse méritée |
NOTRE AVIS: Toute petite étape tranquille sans difficulté mis à part la première heure, les sous bois sont agréables pour très vite arriver a Saint Lizier, cette journée pouvait être une étape de décompression . Cest lendroit de faire des ravitaillements et de remplis les sacs pour les jours suivants, le gîte est sympa, la cuisine excellente, à découvrir. |
- Vendredi 4 Août 2000 - BIDOUS ESCOLAN - AULUS LES BAINS
Cirque de Casiérens |
LAriège
ça monte dur puis ça descend dur, ça remonte dur puis
ça redescend dur, bref rien de facile. Sous la bruine,
le brouillard, le sentier narrêtait pas de monter,
il y en avait bequcoup de cepes sur le bord du sentier la
poche plastique devenait au fur et à mesure de la journée
de plus en plus lourde. On avait perdu la trace de chien aui nous suivait, probablement était il reparti chez lui à Bidous. A lapproche de Guzet neige la pluie redoublait de violence. Au col dEscots à 1618m un énorme chantier boueux eut raison des chaussures de la plus part dentre nous, leau commençait à sinfiltrer dans les chaussettes, on entendait chez certains comme un bruit de pataugeoire à chaque pas effectué. On aperçut le chien au loin qui suivait des randonneurs, il était toujours la et semblait connaître parfaitement le GR10. On avait repéré sur la carte des ruines pouvant éventuellement nous abriter pour le repas, en fait de ruines , il ne restait plus grand choses, la pluie avait cessé nous laissant un peu de répit pour manger. Les nuages menaçants ne voulaient abdiquer bien au contraire, les ponchos, les imperméables et autres K-way étaient à nouveau mis à contribution. La descente vers Aulus étaient très jolie dommage le mauvais temps rendait cette marche un peu délicate, on faisait les frais par de petites glissades sur le "popotin", non loin de la traversée du Fouillet, ce jolie ruisseau au pied du pic de Mont Rouge (2379m) dans le cirque de Casièrens, cela devait nous rendre encore plus prudent. Le gîte d'Alus etait un ancien presbytère le chien, fatigué etait deja la mais toujours heureux, il avait en effet suivi les deux randoneurs. |
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NOTRE AVIS: Etape de transition , on part dun village pour arriver dans un autre village. Monter et redescendre et le lot quotidien de cette étape, on découvre guzet neige station de ski. La descente sur Aulus les Bains est agréable et sympa par beau temps. Le gîte dAulus est accueillant et les gérants très sympathiques, attention si un toutou du nom de POK vous poursuit à partir de Bidous, repousser le, il vous suivra jusqu'à bout si non et il nen ait pas à sa première expérience. |
- SAMEDI 5 Août 2000 - AULUS LES BAINS- REFUGE DE BASSIES
La vue sur bassies Sa cascade |
Il pleuvait ce
matin la, les chaussures navaient pas eu le temps
de sécher, quimporte, de toute façon nous savions
que la journée serait plutôt humide. Après être passé
près des mines et des ruines dune forge à la
catalane (XVII et XIX ième siècle) qui
avait encore son mail de 600Kg, nos mollets furent
mis à forte contribution. Durant la montée , on trouva
un premier cèpe, puis des girolles. La traversée dun
ruisseau donna un peu de fil à retordre par son
bouillonnement et sa légère crue. Lentame de la
montée du port de Saleix (1794m) se fit dans le
brouillard après avoir coupé la D8. Le chemin décrivait des lacets bien dessinés via le port de Saleix (1794m), on sentait la température baissait au fur et mesure de notre ascension . Il restait 100m de dénivelé encore avant le sommet du jour, cétait vrai que dans ces conditions mieux valait continuer pour éviter de se refroidir et risquer une stupide bronchite que sarrêter contempler le paysage. Larête menant au Mont Garias (2006m) était plutôt douloureuse pour nos petites gambettes. Il était environ midi, nous décidions compte tenu du mauvais temps, daller jusquau refuge de Bassies pour casser la croûte. Létang dAlate (1868m) nous laissa que très peu de temps pour admirer la clarté de ses eaux en effet le brouillard était tenace. Cétait loccasion à nouveau de myrtilles avant darriver devant un magnifique panorama, le refuge était là en bas précédant un bel alignement détangs, la vallée était miraculeusement dégagé nous laissant apparaître sur les hauteurs un peu de neige fraîchement tombé. Dommage que le temps frais ne permettait pas de déjeuner à cet endroit, le site était splendide. Il avait neigé non loin du pic Rouge de Bassiès à 2676m, leau qui ruisselait abondamment sur le chemin avait freiné les plus prudents, ce qui permit de remarquer des petits abris de pierres appelés orris servant aux animaux en particulier les moutons. Il était environ 14h 30 au moment de notre repas, une superbe assiette de friture de vairons( ou rabotes en Ariège, pesquits en béarn, gainellas dans le Lot) accompagné dun petit vin blanc donnait envie. Le soleil faisait quelques apparitions nous laissant espérer des jours meilleurs, en attendant il fallait savoir compter jusqu'à 180, cétait le nombre de secondes autorisé pour prendre sa douche avec eau chaude. Les propriétaires, Monsieur Dupui, son épouse et ses deux enfants, forts sympathiques à qui nous eûmes plaisir doffrir les quelques champignons trouvés auparavant nous remercierent. Le dîner fut copieux , une bonne soupe aux pains, saucisse aux lentilles , fromage , salade de fruit étaient au menu avant daller se reposer. |
Un orris |
NOTRE AVIS: Cette étape est magnifique et agréable, les paysages somptueux sont à découvrir tout au long du parcours. La dernière petit montée est sèche et chauffe mollets. Les efforts sont récompensées, la vue y est magnifique, on peut admirer le refuge en contre bas. Cest le moment de faire une pause pour souffler avant la dernière descente. Randonner dans ces coins est recommandable pour visiter des orris. |
- DIMANCHE 6 Août 2000 - REFUGE DE BASSIES - MOUNICOU
Le miraculeux et extraordinaire pont de pierres |
Après une
bonne nuit de repos et un délicieux petit déjeuner, on
attaque par létang du pal de la font (1645m) , létang
majeur(1639m) , létang long (1624m) et létang
descales (1594m).On traverse un magnifique pont de
pierres sans arches qui semblait tenir miraculeusement. A
10h30 ce fut la pause céréale, le lieu était inédit,
nous étions sur des dalles qui recouvraient un canal EDF
construit à flanc de montagne long de plusieurs kilomètres
à 1160m d'altitude almentant la centrale de Bassiès. En
suivant le canal le groupe remarqua encore des cèpes
inaccessibles puis une surprenante colonie de champignons
blancs sur une souche darbre ainsi quune
bauge de sanglier fraîchement creusée. Après le
passage délicat dune petite cascade ou il ne
valait mieux pas glisser, ce fut lheure tant
attendue du repas, il était 13h environ. Il fallut très
peu de temps pour rallier Mounicou et le petit bar dEugénie
Denjean dit "Nonette" responsable des lieux qui
nous confia les clefs du gîte. "Nonette" était
âgée et avait quelques difficultés pour se déplacer
mais avait gardé son caractère de montagnarde ; Sébastien
son arrière petit fils qui passait quelques jours de
vacances avec sa maman dacquoise fut notre guide de gîte.
Les effets encore mouillés des jours précédents, nous
décidions de faire un grand feu de cheminée,
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Le gîte de "Nonette" à Mounicou |
NOTRE AVIS:On quitte à nouveau le refuge pour se retrouver dans un petit village, la descente vers Mounicou est agréable, on marche sur un large sentier , qui nest en fait que le recouvrement de la conduite deau. Le petit village est encaissé dans une vallée, on imagine la suite, en voyant les sommets qui lentourent. Le gîte est sympa, accueillant, aux randonneurs de respecter ce lieu, car la propriétaire est âgée. |
- LUNDI 7 Août 2000 - MOUNICOU - GOULIER
Les sentiers semblaient entretenus Artiès en bas |
Cette fois
ci, le beau temps était de retour, le ciel était dégagé
. Le feu de cheminée de la veille avait fait beaucoup de
bien aux affaires restées longtemps mouillées. Il était
8h 15 au départ de Mounicou , nous avions hate de découvrir
les cîmes du pic de Montcal et du pic dEstats,
pour cela il nous fallait dentrée grimper et
grimper encore rudement à travers bois , un bon dénivelé
de 500m allait mettre tout le monde en sueur, rien de tel
pour éliminer les apéritifs de la veille. Goulier était
encore loin . Vers 9h45 le groupe arriva au refuge de
prunadière à 1585m pour une premiere pause dans ce bâtiment
construit à flanc de vallée pour randonneurs et bergers
de passage. On pouvait de là, admirer enfin la pyramide
du Montcal et le massif dEstats. Les chemins empruntés à traversles bois de Prunadière et de Sabouillet qui laissaient filtrer les rayons du soleil matinal semblaient entretenus tellement nous avions du plaisir à les fouler. La descente sur Arties fut rapide, il était 11h 45 pour arriver à 985m au cur dun petit village tranquille situé au fond dune vallée. Notre idée première consistait à réduire le parcours en coupant le GR10 pour éviter les lacs de forcats à partir dArties et dentamer une terrible montée pour retrouver plus haut le sentier final. Rapidement un Monsieur qui connaissait parfaitement bien le coin nous dissuada deffectuer cette tentative, il nous assura que le chemin nétait plus praticable depuis longtemps et quil était périlleux de s'y aventurer La suite allait lui donner raison, il nous conseilla de continuer par la route jusqu'à Pradières d'en bas puis de couper à travers un chemin considéré comme une variante au sentier GR10 initial, la montée sur les coumasses grandes (1579m). Le sentier suivait le flanc de la montagne, la vue sur Arties et sur sa vallée était superbe, il y avait du gaz par moment , il ne fallait pas trembler sur ce sentier étroit, pas tergiverser dans ses lacets. La dernière descente de la journée seffectua au milieu de nombreuses fleurs, illets sauvages, scabieuses, premières cardabelles puis à travers à nouveau dun bois ou bizarrement il y avait peu doiseaux. Goulier enfin vers 16h45, nous arrivions un jour trop tard, la fête du village avait eu lieu la veille, elle en portait encore les traces sur son sol par les nombreux confettis qui ornaient les ruelles de Goulier. Le refuge était sympa, les chambres confortables. Le repas fut servi pour rassasier tout le monde après cette dure étape et pour fêter tous ensemble une belle journee. |
NOTRE AVIS:A nouveau une étape assez difficile, ou les montées et les descentes se succèdent, mais quel beauté de dominer ces vallées. De superbes sentiers attendent le passage des randonneurs. On se régale à fouler ces petits chemins tout en admirant les paysages. Larrivée sur Goulier nous laisse présager à nouveau dune étape rude le lendemain. |
- MARDI 8 AOUT 2000- GOULIER - SIGUER
Goulier déjà loin derrière Siguer encore loin devant |
Comme dhabitude
sur le GR10 , les journées de marche débutaient
toujours par de terribles montées, comme pour nous dire
que traverser les Pyrénées nétait pas une simple
partie de plaisir. Après le col de Risoul via le col de
lEsquirus (1467m)pour atteindre difficilement le
col de Grail (1485m), nous fumes le théâtre dune
manifestation sans précédent, on ignorait leurs
revendications, toujours est il que le groupe du forcer
le passage ; pour tout avouer , il faut dire que le
troupeau de vaches à lorigine des émeutes navait
opposé quune faible résistance. La poursuite du
chemin seffectua à travers bois permettant à
chacun de se délecter de fraises, de framboises et
myrtilles ; nous avions le temps. Nous arrivions au col de Lercoul à 1549m, point haut de la journée pour découvrir le massif du Carlit. Le très jolie sentier emprunté sous les rayons du soleil nous permit darriver jusquà la croix de Sainte Tanoque à 1314 m, ce fut loccasion de la pause pique-nique, réchauds, gourdes et victuailles firent leurs apparitions des sacs. Il nous fallait atteindre Lercoul et sa jolie fontaine pour apercevoir Siguer. La descente sur Siguer fut directe par lancien chemin bordé de noyers et noisetiers, à 15h ce fut notre arrivée, un employé municipal nous attendait et nous montra le lieu de villégiature, lancienne école publique par le passage Gniquegnoque, puis il nous guida jusquà la mairie afin dy récupérer nos ravitaillements et effets que nous avions prepare.Des fruits , du pain , des melons, et de la bonne saucisse sèche dAriège. Il faut dire que ce village ne comportait aucune épicerie ni bistrot ouvert à la grande désolation de tous. Nous semblions perdu dans ce village désert, il ny a avait rien à faire, rien a à voir à part peut être la maison des contes de Foix qui datait du XVII ième siècle et qui était en restauration. Une autochtone nous confia que les habitants du coin rechignaient à accueillir les touristes, pourtant ce lieu était un endroit de passage de part le GR10 et la proximité de LAndorre. Siguer, patrie de Claude Piquemal ancien champion dathlétisme, médaillé olympique au 4 x 100m à Tokyo eut la pensée du jour en regrettant labsence dun endroit pour une mousse. - Ce nest pas lAriège terre de courage mais plutôt «l'Ariège terre de sevrage ». |
La jolie église de Siguer |
NOTRE AVIS :Lariège étant une succession de vallées , il fallait un peu de courage pour débuter cette nouvelle étape, avec aussitôt une montée permettant de voir Goulier séloigner. Cette étape est agréable, à nouveau des sentiers entretenus, calmes et praticables. Quant il fait beau, cest loccasion dune belle randonnée pédestre. Siguer paraît triste, les gens pas si accueillants que cela , pas de bar, dépicerie, de gîte, attention de se ravitailler avant et de prévoir une tente. La plus proche épicerie est assez loin. |
- MERCREDI 9 AOUT 2000 -- SIGUER - JASSE DE SIRBAL
Lercoul, Seuillac, Siguer et Gestiès |
Dur la
nuit, on avait oublié le goût de la tente et le charme
des nuits à même le sol. La première partie vers la montée sur Gestiès fut à l'accoutumée difficile. Le col de Gamel à 1389m fut atteint vers 10h, certains avait préféré rallonger leurs courses à travers des hautes et humides fougères évitant les derniers hectomètres particulièrement raides. - La montée vers le col de la Tene fut épique, certains avaient décidé de suivre la crête et de faire preuve d'un plus de finesse que les quatre autres randonneurs suivant tête baissée le GR10, en effet le sentier était interminable, il fallait monter puis contourner la montagne sur plusieurs kilomètres, on avait l'impression de ne jamais voir la fin. Par la crête de la Bède le chemin était beaucoup plus court que ne l'indiquait la carte IGN sûrement moins difficile aussi, il offrait en plus une vue splendide sur la vallée. Au col il ne restait plus que deux cents mètres pour le pla de Montcamp juché à 1905m exactement. Le sommet était atteint à 12h45 l'heure pile de tomber le melon et les derniers fruits de la veille. Le panorama à 360° était magnifique, avant d'aborder la descente sur la cabane de Baledreyt. Il fallait redescendre, avec le col de sax en vue (1798m) nous passions à proximité de la cabane de courtal marti (1813m) avant d'attaquer la pénible descente vers Balledreyt (1594m) ou était prévu notre halte de fin de journée. Le sentier était difficile à repérer parmi les genets et autres épineux, la surprise était de taille à notre arrivée à la cabane. Décidèment, le parc hôtelier Ariègeois laisse à désirer. La cabane ressemblait à tout sauf à une cabane capable d'accueillir des randonneurs, de plus, pas un endroit pour camper, nous décidions d'aller plus loin . Enfin nous arrivions, l'endroit choisi n'était pas véritablement un terrain de camping, mais cela semblait agréable pour bivouacer, un petit ruisseau pour la toilette et la vaisselle, une plaine herbeuse pour les tentes furent les bienvenus. Un grand feu de bois accompagna notre repas, alors que certains faisait griller des coulemelles. La nuit tomba vite, il faisait déjà humide, les effrayer tel des sangliers, le calme , il était temps car la journée avait été pleine, difficile mais tellement magnifique. |
NOTRE AVIS:Le sac alourdi pour faire face à deux jours en autonomie ne permet pas une randonnée sportive, certains peuvent rallier le plateau de Beille en une seule journée, mieux vaut se lever tôt et partir rapidement sans un sac conséquent, pour les autres prévoir la tente et un lieu pour camper, et pourquoi pas la Jasse de Sirbal, mémorable endroit, on a limpression dêtre coupé du monde et au milieu de la savane, le petit ruisseau à proximité est agréable. |
- JEUDI 10 AOUT 2000 -- JASSE DE SIRBAL -PLATEAU DE BEILLE
La jasse de sirbal Sur le pont on y danse, on y danse |
Le départ
fut donné vers 7h45 avec un quart d'heure de retard. Les
premières minutes furent hésitantes, passage sur
l'autre rive du ruisseau puis retour au point de départ
pour à nouveau franchir le pont . La première partie était
rude, mal tracée, on sentait le groupe soulagé de
quitter enfin cet endroit, peu hostiles certes mais isolée
et loin de tout. La crête de Sirmont (1693m) fut
atteinte vers 8 H 45 après un bel effort matinal. Nous
avions grimper 400 m de dénivelé en une heure trente.
Personne ne parlait, le soleil pointait ses premiers
rayons au sortie du bois d'ou on pouvait apercevoir le
Rulhe, avant d'entamer la descente vertigineuse. On
croisait même des vaches seules, mais pas folles qui
montaient en file indienne, elles semblaient même
respecter leurs meneuse. Il fallait longer le ruisseau de
Calvières qui tombe en de belles cascades bouillonnantes
de 30 à 40 m par moment pour arriver sur la D520 et la
passerelle de Coudères à l'altitude exact de 1040m. C'était
près de 700m de descente que nous venions d'effectuer,
il était 11H45, ce fut le moment de la petite barre céréale.
Il y eut quelques sourires dans le groupe teintés de pensées dramatiques pour les moins optimistes. Aussi nous devions continuer. Le groupe, après une belle ascension qui passait tout près de la cabane de Clarans située à l'entrée d'une superbe jasse magnifiquement fleurie composée de trèfles, bruyères et autres boutons d'or, dut se résigner à faire une pause pour refroidir les moteurs et s'alimenter. L'endroit choisi fut catastrophique, chacun y alla de sa critique, trop peu de pierres pour y poser un réchaud, ou encore trop d'herbes, de mouches, pas assez d'espaces. La montée fut proprement dite infernale à travers bois, particulièrement raide, il fallait presque même par moment poser les mains au sol tellement la pente était abrupt. Les mollets pourtant entraînés furent sollicités à l'extrême, ce n'était pas le moment d'avoir une crampe .A partir de la jasse d'Artaran (1695m) la pente fut plus douce, on traversa des pâturages avant de rejoindre des sentiers utilisés l'hiver comme pistes de ski de fond. La traversée d'un ruisseau qui tombait en cascade fut l'endroit idéal pour se rafraîchir. avant l'arrivée au centre d'accueil du plateau de beille (1760m) vers 15H30. Il y avait du monde attablé à la terrasse du bar qui était à la grande joie de tous ouvert ce jour là, le beau temps y était pour quelque chose. Chacun s'empressa de déglutir un rafraîchissement . |
La jasse dArtaran |
NOTRE AVIS: Etape qui allait permettre de
retrouver la civilisation, route , bitume, voiture,
maison, mais pour cela il fallait accéder à la station
de ski de fond du Plateau de Beille. Célèbre station
qui accueille régulièrement le tour, elle reste
difficile à aborder à pied également. La montée vers
Beille est très difficile par moment au travers un
sentier peu tracé. La vue une fois en haut est
imprenable, splendide. Attention pas de gîte, prévoir
la tente, par contre si vous avez de la chance le
resto peu être ouvert le soir . . |
- VENDREDI 11 AOUT 1999 -- PLATEAU DE BEILLE - REFUGE DE RHULE
|
La nuit
avait été douce, un léger vent du sud ne présageait
rien de bon pour la soirée, après démontage des tentes
et prise du petit déjeuner au café ou avant de partir
nous avions déposé les tentes, nous ne manquions pas de
saluer les nouveaux gérants à qui nous souhaitions
bonne chance pour la suite des événements. Le départ
fut donné comme de coutume . Le GR10 suivait un parcours
de ski vers Beille d'en haut (1939m) d'ou on pouvait
contempler un superbe panorama. Nous n'étions pas mes
seuls à emprunté ce sentier, tout d'abord des vététistes
faisaient leur rando à leurs façons suivi d'un coureur
à pied particulièrement en jambes qui nous laissa sur
place. Il faisait beau et doux, l'appareil numérique était
mis à forte contribution tellement le paysage était
jolie au milieu des vaches, veaux et même un taureau,
pas furieux qui nous regardait passer sans broncher. Des
cumulus trahissait le conflit entre le vent d'ouest et
celui d'est, on sentait poindre l'orage comme annoncé le
matin par le gérant du restaurant de Beille. Il etait 10H05
au Prat Moll et au col des Finestres (1983m) . Il nous
fallait encore passer sous la crête des Génibres pour
gagner le col de didorte (2093m) d'ou on pouvait
apercevoir en contre bas la cabane de Rieutort. Un légère
pause fit du bien à tout le monde, le vent soufflait
fort la vallée était impressionnante. La montée en
douceur vers la crête des Izards (2270m) s'effectua peu
avant midi, c'était le moment choisi pour pique-niquer.
Nous n'étions pas seuls la haut une nuée de fourmis
volantes perturba même notre début de repas nous
obligeant à poursuivre quelques mètres afin d'y être
plus tranquilles. L'orage menaçait, la vue y était
belle sur la vallée de Savignac et l'étang d'Embizon. A
peine avions nous terminé les spaghettis bolognaises
pour certains, couscous lyophilisés pour d'autres que le
groupe se mit en marche longeant la superbe crêtes des
Isards parsemés de montées et descentes parfois
acrobatiques et ou il convenait d'être prudent. Le ciel
était noir à l'ouest, des rafales de vent et de pluie
venaient déséquilibrer les randonneurs obligeaient de
s'accrocher aux parois de la crête par moment. Le point
haut de la journée fut 2358m, il nous fallait tout
d'abord franchir le col de Belh (2247m) puis le col de
terre nègre avant de plonger vers la descente du refuge
de Rulhe qui ressemblait à celui de Bassies, même
architecture, même couleur, il était bien situé et
laissait apercevoir une superbe paysage. Après la douche on s'offrit une sieste afin de calmer les douleurs, la journée ne fut pas de tout repos pour ceux qui étaient en bonne forme. Tandis que certains prenaient du temps à effectuer quelques photos insolites de nuages d'autres prenaient le temps d'une bonne douche de 4minutes 30 exactement et d'un brin de toilette mérité après trois jours passés sous les tentes. Le repas fut servi vers 19H30 , nous avions mis le feu au refuge, des habitants de Limoux chantaient aussi dans une chaude ambiance comme rarement nous avions eu l'occasion de voir.- |
NOTRE AVIS:Quel régal, cette étape, on passe de la traversée de plateaux, aux pistes de ski, puis aux cols et aux crêtes. Cest magnifique, des paysages somptueux, la crête des Izards est très belle à parcourir, escarpée mais pas difficile. Larrivée sur Rulhe est sympa, le refuge aussi est sympa et les repas sont pris avec beaucoup de plaisirs. Belle journée à faire et à refaire, |
- SAMEDI 12 AOUT 2000 -- REFUGE DE RHULE - MERENS
Mérens |
La nuit fut
bonne pour tout le monde, on savait dès la première
minute de notre réveil, que ce jour la était le
dernier, il y avait d'ailleurs comme une petite sensation
de tristesse au petit déjeuner. Il faisait encore beau
mais on sentait arrivé le brouillard qui montait dans la
vallée, le temps pour la journée, bruine, pluie et
froid, allait etre au menu. On attaquait d'entrée par
une légère montée d'ou on pouvait deviner le pic de
Rulhe sur notre droite dans le brouillard. Puis ce fut
une légère descente avant d'entamer le passage délicat
d'un énorme pierrier ou le sentier du GR10 était
particulièrement bien repéré, il y avait une marque
rouge et blanche tout les deux mètres environ, cela n'était
pas de trop par temps de brouillard. Personne ne voulait
risquer la chute idiote sur un cailloux glissant et
compromettre la dernière étape. Le dernier effort fut
laborieux, la pente était raide comme souvent dans l'Ariège,
elle n'offrait guère le temps de se reposer et de
souffler. Il était 10H lors de l'arrivée des premiers
en haut du col de Lhasse à 2439m, ce fut l'occasion
d'une photo dans le brouillard et le crachin prise par un
des chanteurs de Limoux qui nous avait rejoint, il nous
confessa effectuer une randonnée en famille avec frères
et surs afin de perpétrer une tradition. 1400m de
descente nous attendait pour rejoindre Merens, les
derniers kilomètres de marche ne furent pas les plus
faciles sous la pluie. Midi approchait et la vue de l'étang
de Combe (1726m) tout d'abord, puis de la splendide jasse
de Mourguillou (1652m) près d'un ruisseau inspira le
groupe pour un dernier pique-nique sous des nuages menaçants. L'endroit était fréquenté, un jeune couple avec un enfant montait jusqu'à l'étang de Combe non loin de là, tandis qu'en sens contraire deux personnes, une femme et un homme guidaient un mulet sur lequel était chargé des sacs. Soudain la pluie fit à nouveau son apparition. Merens enfin, à l'arrivée dans le village, nous fûmes surpris par l'extraordinaire trafic de véhicules qui traversaient le centre du bourg, en effet la route principale était le passage obligé pour se rendre au Pas de la Case en Andorre situé non loin de là. Il fallut monter encore un peu avant de trouver le gîte d'étape tenu par Stéphanie Faber. L e gîte était splendide, la décoration de la salle commune laissa l'ensemble du groupe pantois. La soirée ne fut que rigolade, chants et amusement, La 4 ième année se terminait ainsi , mais on était déjà prêt a recommencer notre périple jusquà Banyuls. |
Ouf ! terminé pour cette année |
NOTRE AVIS: Cette étape est aussi magnifique, de splendides paysages peuvent être découvert. Un fameux pierrier est à traverser, attention par temps de brouillard, la dernière montée est rude et très douloureuse pour les mollets, mais toujours se dire « un pied devant lautre en écoutant son cur » , la dernière descente est interminable heureusement des beaux panoramas atténuent la douleur et les échauffements. De plus de manquait pas le gîte de Stéphanie Faber à Merens, tout simplement extraordinaire. |
vous voulez continuer le voyage alors cliquez ici sur 5ième étape